Comme il était temps de passer la vitesse supérieure et de renvoyer un peu de rêve dans ce blog, voici un petit article sur une nouvelle expérience : le parapente !
Ce matin, dès l'aube (11h du matin), je me rends sur la côte, au bord des falaises, où j'ai rendez-vous avec Alex et Ricardo, deux péruviens rencontrés la semaine passée. Il fait beau, le soleil brille, mais pas un souffle de vent. Nous étions déjà venus la veille pour faire le grand saut, mais une absence de vent nous avait cloués au sol.
Aujourd'hui, les pilotes semblent confiants. Nous attendons patiemment. Puis, au bout d'une demi-heure environ, le vent se lève, et les parapentes commencent à décoller les uns après les autres. Puis, c'est mon tour. Je suis casqué et harnaché, puis nous courrons vers le bord de la falaise. En douceur, le vent nous fait décoller mon pilote et moi, et nous survolons maintenant la côte. La sensation est magique.
Tout en douceur, retenus seulement par quelques cordes, nous passons au dessus des surfeurs, surprenons les vacanciers dans leurs piscines, observons les joueurs de tennis... Là-haut tout est calme. Même les klaxons des boulevards ne nous atteignent pas.
Le vol était sensé durer 10 minutes, mais un vent contraire nous empêche d'atterrir, ce qui fait que je reste en l'air une vingtaine de minutes au total.
L'atterrissage se fait comme le reste : en douceur.
Bref, une excellente expérience. Ma décision est prise : quand je serai grand, je serai un piaf !
(Quelle conclusion ! De la grande littérature !)
(Petite précision : la photo en vol, bien que prise de Miraflores, n'est pas de moi. L'autre non plus d'ailleurs, puisque je suis dessus !)