Bon, vous êtes en direct de Lima. Nous sommes dimanche soir, il est 19h19. Au final, le départ a été repoussé à demain, faute de bus !

Nous partons donc demain à 9h du matin presque-précise (ben oui, on est au Pérou !) pour La Paz, un trajet de...27h !

        Et là, vous commencez à paniquer, vous vous dites : "Ah, mais c'est horrible, nous allons rester 15 jours sans article sur notre blog presque-préféré !"

        Mais rassurez-vous, je pense à vous, et je vous ai écrit quelques articles à l'avance, articles qui paraitront dans les jours à venir ! Donc, n'hésitez pas à revenir régulièrement...et à laisser des commentaires, que je lis toujours avec grand plaisir !

        Je sors de l'université. Ereinté par un cours de marketing international qui a duré plus de 5 heures, je regarde autour de moi. Tout est sombre, il fait déjà nuit. A 18h, nous pensions encore naïvement que le cours ne durerait qu'une heure ou deux. Il est minuit et demi ! Mais cette sortie de cours est différente des autres ; pas parce qu'il fait nuit, pas parce que le cours a duré cinq heures et demi. Et surement pas non plus parce que nous avions une présentation à faire. Ce cours était différent, tout simplement parce que c'était le dernier. Au moment où j'écris cet article, je peux dire que je n'aurai plus jamais cours de ma vie ! Rien ! Oh, bien sûr, il me reste à faire mon stage opérationnel, mon mémoire et mon stage de fin d'étude, mais plus de cours au sens propre du terme ! La belle vie quoi !

        Il me faut maintenant valider mon stage de deux mois, trouver un sujet de mémoire, faire valider mes 4 mois à l'étranger, et beaucoup d'autres choses encore... N'empêche que j'ai fini les cours (oui, bon, je me répète...c'est l'émotion !)

        Et maintenant je vous laisse, il faut que j'aille travailler, euh, pardon, faire la fête et préparer mon prochain voyage !

         En ce moment, Lima est envahie...par les vaches !
Il ne s'agit pas d'un "cow monté" mais de la "cow parade", un évènement culturel organisé par... par on ne sait pas trop qui en fait. Le principe est simple : des vaches en fibre de verre voyagent d'une grande ville à l'autre, où elles sont exposées dans les lieux publics les plus fréquentés. Elles y restent quelques mois avant de changer de ville où de pays. A chaque fois, une nouvelle vache est ajoutée, décorée par un artiste local.
Vous connaissez peut-être certaines d'entre elles, car ces vaches étaient à Paris et à Marseille en 2006. D'ailleurs, j'ai cherché la vache parisienne, mais elle s'tait cachée ! 
        Après avoir fait plusieurs fois le tour du monde, les vaches seront vendues aux enchères, et les bénéfices iront à une association caritative (vachement bien, non ?).
        Du coup, il y en a pour tous les styles, pour tous les goûts. On plaisante avec les vaches qui rient, on s'éloigne des vaches folles, on appelle les vaches halées, on déguste les vaches-reins-glacés et les veaux marengos,  les... Pardon ? Ah, on m'informe que mon quota de jeux de mots foireux vient d'être dépassé. Bon, et bien tant pis (de vache). Bref, vous l'aurez compris, c'est une exposition qui m'émeeuuuuuh !